Des échanges directs entre le
Royaume du Maroc et le Polisario ont eu lieu les 18 et 19 juin 2007 dans
la banlieue de New-York sous l’égide des Nations unis après plus d’une dizaine
d’années de blocage. Malgré toute la dynamique qu’apporte le projet d’autonomie
marocain, le Front Polisario s’accroche bec et angles aux idées de
« l’autodétermination du peuple sahraoui » et de « l’indépendance
du Sahara Occidental ». Comme si le plan d’autonomie n’allait pas être
soumis au suffrage universel et donc à une évidente autodétermination !
Par le biais de cet acharnement et des mensonges avancés contre le Royaume du
Maroc à propos des abus en tout genres, le Front Polisario risque de signer son
arrêt de mort. Sa crédibilité a pris un sacré coup après l’adoption par les
Nations unis de la résolution 1754 en avril 2007 dans laquelle le Royaume du
Maroc fût félicité pour ces efforts et sacrifices pour mener à terme ce présumé
conflit de 32 ans.
Manifestement, les compteurs des
leaders du Polisario se sont arrêtés dans les années 70 et depuis, ils ne
cessent de radoter, à qui veut bien les croire, que le Royaume du Maroc
persécute les sahraouis depuis la décolonisation du Sahara Occidental en 1975
et n’a cessé de perpétrer ses exactions jusqu’à nos jours. Les leaders du
Polisario ne voient apparemment pas le tsunami populaire qui se prépare au
Sahara Occidental et dans les camps de Tindouf en Algérie par les sahraouis eux
même pour rejeter de manière irréversible toute idée de légitimité
représentative potentielle, aussi minime qu’elle soit, que le Front Polisario
s’est octroyé depuis 1976.
La jeunesse affamée, brimée et
endoctrinée de sahraouis des camps de Tindouf, et sur laquelle misaient les
leaders du Polisario pour renforcer leur combat identitaire, a fini par comprendre
la supercherie historique du Front Polisario. Ils ont mis à nu les mensonges
liés au déplacement des populations sahraouies dans les camps de Tindouf en
Algérie. Ils ont surtout saisi que l’ère est à l’économique plutôt que le
politique et encore moins le mauvais politique. Cette jeunesse sahraouie des
camps de Tindouf n’aspire aujourd’hui qu’à une chose, vivre en harmonie avec
son temps et ne plus subir les lois archaïques et abrutissantes de quelques
esprits chagrins de la direction du Front Polisario à Rabouni. Ils ont
également assimilé l’honnêteté intellectuelle sur laquelle repose le plan
d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc. Ils ont, pour finir, compris que
le chemin du développement et de la Vie serait plus court avec un tel projet ambitieux.
Il ne s’agit pas de réinventer la roue ou de créer une région dépendante voire
assistée. Il s’agit de lui octroyer les moyens d’aller de l’avant dans le cadre
d’une réflexion anticipative et d’un projet socio-économique intégré. Faut-il
rappeler au passage que la mondialisation s’est installée depuis plus d’une
quinzaine d’années aux portes de l’Afrique pour ne plus s’en extirper. Le salut
des sahraouis dans les camps de Tindouf est dans l’optimisation des chemins
vers le développement qu’impose cette nébuleuse mondialisation.
Main dans la main, le Royaume du Maroc s’engage, devant Dieu et sous l’auspice
de la communauté internationale, avec tous les sahraouis à rendre cette belle
région du monde prospère et rayonnante à l’échelle internationale.
C’est un appel des plus
réfléchis, des plus sages et des plus audacieux qu’aura connu le monde.
Marquons donc l’Histoire et vivons ensemble en paix pour le bien des
générations futures et celui de la région toute entière.