Un Sahara occidental autonome et partie intégrante du Maroc, "seule solution rationnelle" - 03/09/2007
Une
région du Sahara autonome et partie intégrante du Maroc "reste la seule
solution rationnelle" à la question du Sahara, mais aussi "la plus
sûre" du point de vue de la géopolitique internationale, estime
l'Institut américain de recherche de politique étrangère (Foreign
Policy Research Institute). La persistance du conflit du
Sahara sur l'agenda international, relève l'étude, constitue une
séquelle de la guerre froide, sur fond de calculs hégémonistes de
l'Algérie, notant toutefois qu'une étroite coopération entre Alger et
Rabat, pour faire face à la menace terroriste, serait clairement dans
l'intérêt des deux pays. Pour Michael Radu, l'auteur de
cette étude, la question du Sahara occidental et le Polisario, lui
même, "affaibli par des dissensions internes, sont les séquelles d'une
ère révolue qu'il convient d'enterrer", ajoutant que pour les Etats
Unis de l'après 11 septembre, la menace d'un autre bourbier jihadiste
en Afrique, en plus du Sahel et de la Somalie, est "suffisamment
sérieuse pour justifier les pressions de Washington en faveur d'un
règlement durable de la question du Sahara". "Une entité indépendante et
vulnérable, dans un environnement dangereux, serait un théâtre idéal
pour les islamistes afin d'établir leurs bases au Sahel, constituant
ainsi une menace supplémentaire pour l'ensemble de la région", ajoute
l'étude. Une telle éventualité équivaudrait à la création "d'une autre
Somalie à l'extrême ouest du Sahara", met en garde l'auteur de l'étude. Michael Radu relève, d'autre
part, le siège imposé aux populations des camps de Tindouf par le
Polisario et la sécurité militaire algérienne, rappelant que le
mouvement séparatiste est dirigé depuis 1978 par une même personne, le
dénommé Mohamed Abdelaziz et comparant la pseudo "RASD" à un "village
de Potemkine". L'étude critique également les
restrictions imposées par le Polisario à l'accès des étrangers aux
camps, y compris le Haut commissaire des Nations Unies pour les
réfugiés, ainsi que le manque de transparence dans la distribution de
l'aide humanitaire, sur fond de corruption rampante parmi les
dirigeants des séparatistes. Le fait que l'Algérie soit
l'instigatrice de toutes les opérations menées par le Polisario, aussi
bien à l'intérieur des camps de Tindouf comme à l'étranger, met en
doute la capacité et la volonté des séparatistes à diriger un Etat sans
l'ingérence d'Alger, souligne l'étude. Parallèlement, le texte met en
exergue l'unanimité nationale dont fait l'objet la question du Sahara
au sein de toutes les composantes de la société marocaine, y compris
les partis de l'opposition. L'auteur de l'étude note, par
ailleurs, que la décision de la défunte Organisation de l'Unité
Africaine (OUA) d'accepter en son sein la pseudo "RASD" a été prise
sous l'influence des "Etats radicaux", faisant remarquer que depuis la
chute du mur de Berlin le nombre de pays reconnaissant la "RASD" s'est
sérieusement effrité, passant de 79 à 36 pays. Et de conclure que le Polisario
et le conflit du Sahara sont manifestement les séquelles d'idéologies
passéistes qui "vont à contre courant du bon sens et des réalités
économiques et sécuritaires ". Source : http://www.corcas.com
- Actualité concernant la question du Sahara occidental -
Autres sources :
http://www.sahara-online.net
http://www.sahara-culture.com
http://www.sahara-villes.com
http://www.sahara-developpement.com